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Un Sud-Coréen et pas un Russe à la tête d’Interpol

Kim Jong-yang a été élu pour un mandat de deux ans.

22 nov. 2018, 00:01
In this Jan. 23, 2018, photo, Kim Jong Yang, the senior vice president of Interpol executive committee, speaks during a press conference in Changwon, South Korea. On Wednesday, Nov. 21, 2028, Interpol elected Kim Jong Yang as its president in a blow to Russian efforts at naming one of their own. (Kang Kyung-kook/Newsis via AP) South Korea Interpol President

Hier, Kim Jong-yang a été désigné président d’Interpol pour un mandat de deux ans, a annoncé la plus importante organisation de police au monde. Ce dernier était déjà président par intérim d’Interpol depuis la «démission» subite de son ex-patron, Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine. Il a mystérieusement disparu, début octobre, au cours d’un voyage dans son pays.

Face au Sud-Coréen, élu par les délégués réunis à Dubaï, la candidature d’un général de police russe, Alexandre Prokoptchouk, a suscité une levée de boucliers aux Etats-Unis, mais aussi des menaces de l’Ukraine et de la Lituanie de quitter l’organisation.

Bien que le poste de président soit plus honorifique qu’opérationnel, certains craignaient qu’Interpol devienne un outil du Kremlin pour lutter contre ses opposants politiques en cas d’élection de Prokoptchouk. Le quotidien «The Times» affirmait, la semaine dernière, citant des sources britanniques, que Prokoptchouk était le favori.

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