Ioulia Timochenko a menacé hier d'en appeler à la rue une nouvelle fois si Victor Ianoukovitch, son concurrent au second tour de l'élection présidentielle de dimanche en Ukraine, tentait de truquer les résultats du scrutin. Ce dernier est toutefois le mieux placé pour l'emporter.
L'actuel premier ministre a joué un rôle de premier plan dans la «révolution orange» qui avait contesté à Viktor Ianoukovitch sa victoire à la présidentielle de 2004 et elle a évoqué l'hypothèse d'une nouvelle révolte populaire. Le scrutin de dimanche, qui met aux prises l'ancienne égérie de la «révolution orange», âgée de 49 ans, et M. Ianoukovitch, de dix ans son aîné, est crucial pour l'avenir de l'ancienne république soviétique, écartelée entre ses tentations européennes et celles d'un retour dans le giron de Moscou.
Le ton monte
«Si Ianoukovitch veut un combat à la loyale, nous y sommes prêts, mais s'il cherche à tricher, nous serons...