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Un puissant épisode El Niño contribue au réchauffement

La température de l'eau en surface devrait dépasser la normale de 2 degrés centigrades dans le centre-est du Pacifique tropical en raison d'un épisode particulièrement puissant du phénomène El Niño.

08 sept. 2015, 17:03
Les conséquences sur le climat mondial sont déjà manifestes.

Un puissant épisode El Niño est solidement installé dans le Pacifique tropical. Il devrait encore gagner en intensité avant la fin de l'année, a annoncé mardi à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Les prévisions des modèles et les avis des experts donnent à penser que la température de l'eau en surface va probablement dépasser la normale de 2 degrés centigrades dans le centre-est du Pacifique tropical. L'actuel épisode El Niño pourrait donc faire partie des quatre épisodes les plus intenses qui aient été observés depuis 1950 (avec 1972/73, 1982/83 et 1997/98), a averti l'OMM.

En août, les températures de surface du centre-est du Pacifique tropical se sont situées dans une fourchette comprise entre 1,3 et 2 degrés au-dessus de la normale, dépassant d'environ un degré le seuil de manifestation du phénomène El Niño.

Cela laisse supposer que l'épisode actuel a déjà une très forte intensité. En général, les épisodes El Niño atteignent leur paroxysme vers la fin de l'année.

Importantes fluctuations

Pendant les épisodes El Niño, les températures de surface de la mer sont bien supérieures à la normale au centre et à l’est du Pacifique tropical, alors que, dans ces mêmes régions, elles deviennent inférieures à la normale pendant les épisodes La Niña. Ces variations de température sont étroitement corrélées avec d’importantes fluctuations du climat observées dans le monde entier.

Généralement, une fois bien installé, un épisode El Niño devrait atteindre son intensité maximale entre octobre et janvier, et persister le plus souvent durant une bonne partie du premier trimestre avant de s'affaiblir, a expliqué Maxx Dilley, directeur de la division de prévision et d'adaptation climatiques à l'OMM.

Les conséquences sur le climat mondial de l'épisode actuel, déjà manifestes dans certaines régions, le seront encore plus pendant au moins les quatre à huit prochains mois, prévient le spécialiste.

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