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Un officiel chinois limogé après des noces trop fastueuses

Un officiel chinois a été limogé après avoir offert un fastueux mariage à son fils.

09 oct. 2013, 07:50
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Un responsable communiste local d'un faubourg de Pékin a été démis de ses fonctions après avoir offert un fastueux mariage à son fils, cadrant mal avec la volonté du parti d'imposer davantage de sobriété à ses représentants. Une enquête a été ouverte.

Selon la presse d'Etat, l'homme a choisi pour lieu des noces de son fils l'imposant centre national des conférences de la Chine, où pour l'occasion se sont produits des artistes célèbres.

Le responsable local, cité par l'agence de presse officielle Chine nouvelle, a affirmé avoir dépensé 200'000 yuans (29'500 francs) pour accueillir ses amis et voisins durant les deux jours de banquets. Le reste des frais a, selon lui, été pris en charge par la famille de la mariée.

Mais la somptueuse noce n'a pas été du goût de la commission disciplinaire du parti communiste chinois, qui a regretté, selon Chine nouvelle, "les répercussions sociales négatives de ce mariage exubérant".

Selon les "Nouvelles de Pékin", la facture de la fête a dû atteindre environ 245'500 francs, selon une estimation minimale.

Le numéro un chinois Xi Jinping a juré d'imposer un train de vie plus sobre aux cadres communistes.

Corruption

A cette fin, la commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI), gendarme du parti unique, a rappelé début septembre les dépenses auxquelles il fallait "résolument mettre un terme", citant les banquets, les clubs de gymnastique, les présents de bouche ou les activités de loisirs n'ayant aucun rapport avec les fonctions des officiels.

La direction chinoise a par ailleurs lancé une campagne anticorruption dans l'administration publique du pays, qui concerne même les hautes sphères du pouvoir.

Dans le Yunnan, les autorités chinoises ont arrêté et inculpé de corruption le président du premier producteur mondial d'étain, la société Yunnan Tin, a annoncé le gouvernement de la province.

L'homme est accusé d'avoir accepté pour 20 millions de yuans (2,9 millions de francs) de pots-de-vin de la part de quatre personnes, notamment du président d'une société baptisée Leed International Education Group, dans laquelle Goldman Sachs a une part.

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