Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un nouveau super discounter débarque de Russie en Europe, moins cher que tous les autres

Encore meilleur marché qu’Aldi ou Lidl, un hard discounter arrive sur le marché européen. Son concept: vendre 20% moins cher que tout le monde.

29 janv. 2019, 11:17
L'inauguration du premier magasin de Torgservis a attiré du monde ce mardi matin à Leipzig.

Le discounter russe Torgservis ouvre ce mardi une filiale appelée Mere dans l’est de l’Allemagne, à Leipzig, rapporte Le Blick. Dans une ancienne succursale d’Aldi, précise le site allemand Focus. C’est la première fois qu’un discounter russe tente de s’implanter dans le commerce de détail allemand. Un réseau de succursales de plus de 100 magasins est prévu. La concurrence sera rude car Torgservis affiche un concept clair et offensif: vendre 20% moins cher que tout le monde.

 

 

La société est déjà présente en Russie, en Biélorussie, en Roumanie, au Kazakhstan et en Chine. Au total, on compte environ 800 succursales. Les Russes souhaitent également s’étendre en Pologne et en Azerbaïdjan. Aucun projet n’est encore connu pour la Suisse.

Qui se trouve derrière le Superdiscounter?

Le propriétaire de Torgservis est la famille russe Schnajder. L’histoire a débuté il y a vingt-cinq ans avec la mère Valentina et ses deux fils, avec la distribution de produits à base d’alcool. Il y a dix ans, ils se sont tournés vers l’épicerie, histoire de se diversifier. Les ventes atteindraient à ce jour un peu moins de 1,5 milliard de francs.

Service minimum

Comme dans tout hard discount, le magasin économise notamment sur l’achalandage. Les produits sont disposés sur des palettes ou dans des cartons. Quelques étagères pour les produits frais.

En plus de l’austérité des équipements, Torgservis achète également à bas prix, beaucoup en Russie et auprès de producteurs de taille moyenne. Mais la gamme comprend également des produits de marque, selon Stern. 

 

 

Protection des consommateurs violée

En Russie, Torgservis a fait les gros titres en utilisant une méthode pas très… orthodoxe. Des affiches signalaient que les clients devaient dépenser un minimum de 300 roubles (4,5 francs) dans le magasin.

«Il est impossible de maintenir des prix bas si les gens achètent pour une somme modique», s’est défendu le représentant d’une succursale de l’Oural, relate Forbes russe.

Guerre de prix annoncée

Alors qu’ils ont abandonné leur stratégie bon marché et ont investi davantage dans l’agrandissement des magasins et des assortiments, les discounters allemands Aldi et Lidl pourraient faire face à une guerre des prix avec les nouveaux venus, qui affichent la volonté de vendre 20% moins cher que leurs concurrents.

Un peu comme cela s’est passé en Suisse lorsque Aldi et Lidl ont débarqué sur le marché helvétique. Les gros distributeurs Migros et Coop ont été forcés de baisse leurs prix pour rester concurrentiels.

Alors, après les hards discounters allemands, verrons-nous Torgservis ouvrir des filiales russes dans nos régions? L’avenir nous le dira.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias