L'assassinat, hier matin à Kandahar d'Ahmad Wali Karzaï, le demi-frère du président afghan, augure mal de l'avenir de l'Afghanistan après le départ des troupes de l'Otan. Il montre l'incapacité du gouvernement à assurer la sécurité du pays. Et au-delà du deuil personnel qui frappe Hamid Karzaï, ce meurtre est un coup dur pour le régime de Kaboul.
Très proche de son frère aîné, Ahmad Wali Karzaï, qui était à la tête du Conseil provincial de Kandahar, veillait à ce que le pouvoir présidentiel soit reconnu et respecté dans la province.
Activités mafieuses
Ahmad Wali Karzaï aurait été victime d'une trahison. L'homme qui l'a tué, un certain Sardar Mohammad, était l'un de ses gardes du corps les plus proches. Un "ami de la famille" dans lequel il avait entièrement confiance et qui était auprès de lui depuis dix ans, ont affirmé des témoins. Il aurait même, une fois au moins, assuré...