Le principal candidat d'opposition à la présidentielle au Sri Lanka, l'ex-général Sarath Fonseka, ne pourra pas devenir président même s'il remporte cette élection, a annoncé hier le gouvernement. La raison avancée est qu'il n'est pas inscrit sur les listes électorales.
«Nous demandons une décision de justice sur la légitimité de ce candidat parce qu'il ne peut être éligible», a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, Rohitha Bogollagama.
Le général Fonseka avait expliqué auparavant à l'AFP qu'il n'avait pas pu voter à la présidentielle en raison d'un problème administratif, son nom ne figurant pas sur le registre électoral datant de 2008. Il avait ajouté que sa candidature à la présidentielle avait néanmoins été acceptée par la commission électorale, et qu'il n'existait aucun obstacle légal à son accession à la présidence en cas de victoire, contrairement à des informations parues dans les médias détenus par l'Etat.
Présidentielle acharnée
Huit...