Régulation, fragilité de la croissance et crainte des déficits ont dominé les débats lors du 40e Forum économique mondial (WEF) à Davos. Si un consensus est apparu sur les réformes de la finance, les incertitudes barrent la route aux perspectives de l'après-crise.
Tout a commencé mercredi par une âpre discussion entre banquiers et financiers sur la maîtrise des risques systémiques, un débat qui a mis en lumière les divergences sur ce thème. Puis Nicolas Sarkozy a tonné en ouverture du Forum, dénonçant les «dérives du capitalisme» avec fermeté et appelé à sa réforme.
En fin de discours, après avoir recueilli des applaudissements retenus, le président de la République française a lâché la petite phrase, banale à première vue, mais qui a résonné toute la semaine. «Ne vous laissez pas enfermer dans les clichés», a-t-il lancé à l'assistance comme pour conjurer une mauvaise prophétie.
«Améliorer l'Etat du monde: repenser, redessiner, rebâtir»:...