Après l’euphorie et les discours qui ont salué l’accord de Paris sur le climat comme une «étape historique», le plus dur reste à faire: concrétiser les engagements ambitieux pris par 195 pays. Résumant un sentiment général, Barack Obama a reconnu samedi que «le problème n’est pas résolu grâce à l’accord de Paris».
Les divergences qui se sont exprimées en près de deux semaines de difficiles négociations ont souligné l’ampleur des obstacles restant à surmonter. L’accord se fixe pour objectif de limiter «bien en deçà» de deux degrés Celsius la hausse du thermomètre par rapport à l’ère préindustrielle, et même, si possible, à 1,5 degré.
Une tâche qui s’annonce difficile: le réchauffement de la planète a déjà atteint près d’un degré, a averti l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Et même s’ils étaient respectés, les engagements de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre déjà annoncés par la...