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Guerre en Ukraine: l’Allemagne veut se «libérer» du gaz russe

Le pays mise sur l’importation de gaz naturel liquéfié et suggère même un report de la sortie du nucléaire et du charbon.

05 mars 2022, 00:01
/ Màj. le 05 mars 2022 à 08:56
La construction en mer Baltique des 1230 kilomètres du gazoduc Nord Stream 2 avait commencé en 2018. un projet pharaonique qui devait permettreà l’Allemagne d’importer quelque 55milliards de mètres cubes de gaz russe. Suite à l’invasion en Ukraine, sa mise en fonction est suspendue.

Après l’invasion de Moscou en Ukraine, la première économie européenne est contrainte de revoir toute sa stratégie énergétique pour se passer des importations russes qui représentent 55% de ses achats gaziers. «Nous devons nous libérer des importations énergétiques russes», a martelé jeudi Robert Habeck, le ministre de l’Economie et du climat, lors d’une conférence de presse sur les conséquences économiques de la guerre.

Mais ce changement de cap se comptera en années, impliquera des dépenses massives et se heurte à des difficultés techniques, préviennent les experts. Pour y parvenir, Berlin compte d’abord sur un plus grand recours au gaz naturel liquéfié, ou GNL, transporté par mer.

Un premier pas a été franchi mercredi: le gouvernement a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros pour acheter du GNL, dont les principaux exportateurs sont les Etats-Unis, le Qatar et l’Australie.

Equipements à construire

Mais les infrastructures manquent cruellement: le...

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