La Suède et la Finlande ont choisi cette semaine de tourner le dos à leur politique de neutralité pour déposer une demande d’adhésion à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, plus connue sous son acronyme d’Otan. La question fait débat en Autriche aussi. Et en Suisse?
Pas vraiment. Il faut dire que la neutralité fait partie de ce qui forge l’identité même du pays et ses clichés, au même titre que les montres, les banques et le chocolat.
La différence s’explique aussi par la situation géographique. «La Suède et la Finlande veulent adhérer à l’Otan en raison des risques à leurs frontières. Si la Suisse devait faire face aux mêmes risques à ses frontières, la population y serait aussi largement favorable», estime Nicolas Walder (verts, GE)....