Pour l’UDC et le Valaisan Jean-Luc Addor qui porte le sujet, «nous avions cessé de considérer notre armée comme une priorité et la guerre en Ukraine a mis fin à nos illusions». Face à l’invasion russe, la droite a plaidé l’urgence. Convaincue que la sécurité de la Suisse ne s’est pas dégradée avec ce conflit, la gauche a demandé le temps de la réflexion.
A la fin, sans surprise et par 111 voix contre 79, le Conseil national a décidé d’augmenter progressivement le budget de la défense dès 2023. Sous réserve de l’approbation des sénateurs, qui semble acquise, les dépenses militaires du pays devraient donc atteindre 1% du Produit intérieur brut (PIB) en 2030.
1. Moderniser les forces terrestres
Plus ou moins unanimes, les parlementaires soutiennent les priorités définies par la conseillère fédérale Viola Amherd et son département. Ces prochaines années, la Confédération investira dans la cyberdéfense, l’armée de...