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Ukraine: interpellations de membres d'une "unité noire" après les tueries de Maïden

Douze membres des anciennes forces spéciales antiémeutes ont été arrêtés par les autorités ukrainiennes. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans les tueries de Maïden en février qui ont conduit au renversement du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

03 avr. 2014, 10:35
Les autorités ukrainiennes ont interpellé douze membres des anciennes forces spéciales antiémeutes. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans les tueries de fin février à Kiev qui ont conduit au renversement du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

Les autorités ukrainiennes ont interpellé douze membres des anciennes forces spéciales antiémeutes. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans les tueries de fin février à Kiev qui ont conduit au renversement du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

"Des membres d'une unité spéciale des "Berkout" ont été interpellés," a déclaré le procureur général d'Ukraine, Oleg Makhnitski, tard mercredi soir à la chaîne de télévision Canal 5, sans en préciser le nombre.

"Il s'agit d'une unité baptisée 'unité noire'", dédiée aux opérations spéciales (...) qui a distribué des armes, dont des fusils de francs-tireurs", a poursuivi le responsable.

Le porte-parole du parquet général d'Ukraine Vassil Zorya a précisé jeudi que 12 personnes au total avaient été arrêtées au cours de cette opération dans la journée de mercredi. D'autres membres de cette unité sont en cours d'identification, a de son côté ajouté le procureur à la télévision.

"Nous ne les croyons pas"

Le procureur général adjoint, Oleksi Baganets, a précisé que les suspects avaient affirmé que leur tâche était uniquement de permettre aux forces classiques des "Berkout", non armées, de se dégager face aux assauts des manifestants. "Mais nous ne les croyons pas", a-t-il souligné.

Les manifestations pro-européennes sur le Maïdan, la place de l'indépendance au coeur de la capitale ukrainienne, avaient dégénéré en violences du 18 au 20 février. Près de 90 contestataires avaient été tués.

Le procureur général, le ministre de l'Intérieur et le chef des services de sécurité devaient présenter jeudi à la mi-journée les premières conclusions de l'enquête sur ces tueries qui ont débouché sur le renversement et la destitution du président Ianoukovitch et son remplacement par un régime provisoire pro-européen.

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