L'entrée en fonction de Barack Obama et la première décision qu'a prise le nouveau président américain - fermer, dans un délai d'un an, la prison de Guantanamo - confronte déjà les Vingt-Sept à un casse-tête: à l'unanimité, ils se déclarent prêts à aider Washington à tourner une des pages les plus sombres des relations transatlantiques mais ne sont pas tous prêts à accueillir sur leur territoire des détenus de la base cubaine.
Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'Union ont eu hier un premier échange de vue sur la fermeture annoncée de Guantanamo et les suites qu'ils devraient réserver à cette décision de Barack Obama.
«Nous avons tous déploré l'existence de Guantanamo et exigé sa fermeture. Maintenant, il faut adopter une attitude», a résumé le Français Bernard Kouchner.
C'est plus facile à dire qu'à faire.
En décembre 2008, le Portugal s'était déjà déclaré disposé à accueillir des...