Pour la première fois depuis qu’elle a échappé à la faillite, la Grèce vote, demain, lors d’élections générales. Sauf surprise, elle devrait voir la défaite de son premier ministre, Alexis Tsipras, coupable d’avoir imposé l’austérité à un peuple déjà meurtri par la crise. Selon les sondages, la victoire du parti conservateur Nouvelle Démocratie sur la gauche radicale devrait être sans appel.
Au cours des derniers jours de campagne, Alexis Tsipras a brandi les chiffres encourageants de son bilan: baisse du chômage à 18%, hausse du salaire minimum à 650 euros, création de 400 000 emploi...