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Syrie: 250 employés d'une cimenterie portés disparus après une attaque de l'EI

Disparus sans laisser de traces. Après une attaque de l'EI à 40km de Damas, 250 employés d'une cimenterie ont disparu depuis lundi.

07 avr. 2016, 10:37
Il y a de forts soupçons qu'ils aient été kidnappés par l'EI et conduits vers une destination inconnue. (Illustration)

Environ 250 ouvriers d'une cimenterie au nord de Damas ont été vraisemblablement enlevés par le groupe Etat islamique (EI) qui vient de subir une série de revers. Ils auraient ensuite été conduits vers une destination inconnue.

A la suite d'une offensive lundi de l'EI dans la région de Dmeir contre un aéroport militaire, une station électrique et une cimenterie, des dizaines d'ouvriers travaillant dans cette dernière sont portés disparus.

"Nous avons perdu le contact avec 250 ouvriers de la cimenterie Badia depuis lundi et nous ne savons pas où ils sont", a affirmé un cadre administratif de l'entreprise à l'AFP, tandis que des familles ont dit craindre un enlèvement par l'EI.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), "il n'y a plus de contacts avec des dizaines d'employés après une attaque de l'EI contre la cimenterie, et il y a de forts soupçons qu'ils aient été kidnappés par l'EI et conduits vers une destination inconnue".

A l'image de la Syrie en guerre, la localité de Dmeir, située à 40 km au nord-est de Damas, est morcelée: elle comprend des secteurs sous contrôle de l'EI, d'autres des rebelles islamistes, et d'autres encore de l'armée. Selon l'OSDH, lors de l'offensive de lundi, "l'EI s'est emparé de la cimenterie mais n'a pas pu prendre l'aéroport militaire et la centrale électrique Techrine", qui se trouvent aux mains du régime.

Bombardements

"La situation est très tendue dans la partie est de Dmeir qui est tenue par l'EI et une manifestation devait y avoir lieu jeudi contre ce groupe", a affirmé jeudi à l'AFP une habitante de Dmeir qui a fait état de bombardements. Selon l'OSDH, des frappes aériennes menées par le régime et des affrontements secouaient jeudi la ville.

Dix jours après la reprise par l'armée de Palmyre, le régime a autorisé les habitants de la "Perle du désert" à revenir chez eux à partir de samedi, selon le bureau du gouverneur de la province de Homs. "Des bus transportant les premiers habitants à Palmyre partiront samedi", a indiqué à l'AFP un responsable du bureau du gouverneur de Homs, province dans laquelle se situe la ville millénaire.

La population de Palmyre était estimée entre 50'000 et 70'000 personnes avant le début du conflit en Syrie en 2011, et à 15.000 durant la présence de l'EI. Ces derniers ont pris la fuite lors des combats ayant précédé la reprise de la ville par l'armée.

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