La démission de Doris Leuthard fait la une de la presse suisse, ce vendredi. Les quotidiens qui évoquent la succession de la conseillère fédérale démocrate-chrétienne citent Viola Amherd, si ce n’est comme favorite, du moins comme papable.
La Haut-Valaisanne est décrite comme «discrète, mais diablement efficace» par «24 Heures» et la «Tribune de Genève». «C’est une rassembleuse pratiquement bilingue», apprécie son collègue socialiste Jacques-André Maire, dans les colonnes des deux journaux. Un parlementaire alémanique voit en elle «la Karin Keller-Sutter du PDC», ajoutent les quotidiens.
L’«Argauer Zeitung» salue sa repartie, en soulignant qu’elle est une invitée régulière d’«Arena», l’Infrarouge suisse allemand.
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Celle que «Le Temps», qui a comparé les profils Smartvote des potentiels prétendants, classe comme «légèrement plus à gauche que les autres candidats» a-t-elle de réelles chances d’être élue par les siens à la plus haute fonction politique du pays?
«Elle pourrait compter sur les voix des femmes, de la gauche et des représentants des régions alpines», imagine la «Basler Zeitung.»
«La Liberté», pour qui elle «ne crève pas l’écran», abonde dans le même sens. «Elle vient d’une région de montagne, ce qui est très rare au sein du collège. La gauche et le centre l’apprécient. A l’UDC, cela risque par contre d’être plus compliqué.»
Le «Tages Anzeiger» remarque que ce positionnement de centre-gauche n’est pas forcément un atout, avec un parlement de centre-droit.
Le média en ligne Watson estime que sa manière constructive et retenue d’aborder la politique lui permettent de dépasser les clivages des partis.
Enfin, la NZZ la présente comme la favorite féminine, mais ne la décrit pas davantage.