Ses yeux sont humides. «Stan», résigné, quitte le court No 13. Il est mené 2-6 6-3 6-7 (5/7) 1-2. Scène au surréalisme déchirant, sur la chaise d'à côté, Marc Gicquel se fait tripoter l'aine. «Je n'y ai pas pensé. Je savais qu'il allait se relever, qu'il était bien dans le match.» Wawrinka a cassé. Encore, son corps a cédé. «J'ai ressenti une petite douleur durant l'entraînement de dimanche», susurre-t-il. Le Lausannois de 22 ans frotte sa main sur la gauche de son bas-ventre: «C'est là...»
Lundi au premier tour, contre Julien Benneteau, ses «abos» ont chauffé. Sans plus. La mal, sourd, était supportable. Une échographie passée mardi en révélera l'identité: une micro-déchirure abdominale. Rien d'abominable, mais juste assez pour y penser. «Les médecins m'ont conseillé de ne pas forcer au service. Reste que depuis quelques jours, cette douleur hantait mon esprit. Je n'arrivais plus à me concentrer à 100%...