En à peine une semaine à Downing Street, le nouveau premier ministre a vite appris à utiliser les divisions entre Européens à son profit, dans la grande tradition britannique. Après une visite mercredi à Berlin jugée «constructive», où Theresa May s’est acquis le soutien d’Angela Merkel, elle a entendu un autre son de cloche auprès de François Hollande, hier soir à Paris.
Le président français revenait d’un voyage express à Dublin dans la journée, où il a de nouveau montré son impatience face à la nonchalance à déclencher le Brexit. Dans une déclaration commune avec le premier ministre irlandais, Enda Kenny, il a souhaité que «l’intention du Royaume-Uni de se retirer de l’Union soit notifiée le plus rapidement possible, de manière à permettre d’engager les négociations de façon ordonnée». Or, la veille, Angela Merkel avait accepté que ce soit «aux Britanniques de définir les principes et les étapes» de leur...