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Somme: une fusillade dans un camp de gens du voyage fait quatre morts dont un bébé

Un tireur a abattu quatre personnes dont un bébé dans un camp de gens du voyage mardi soir dans la Somme en France.

08 sept. 2015, 17:01
epa04898060 Police officers interact with Roma people near a campsite after a shooting between Police and Roma people, in Roye, Somme region, northern France, 25 August 2015. According to reports, four people, including a child and a policeman, have been killed. Three people, the gunman, a child and a police officer, are seriously injured. It was not immediately clear what triggered the violence.  EPA/YOAN VALAT

Une fusillade survenue mardi dans un camp de gens du voyage à Roye (Somme) a fait quatre morts, dont un bébé de six mois, et trois blessés graves, a-t-on appris auprès de la préfecture. L'un des deux gendarmes blessés est décédé en début de soirée.

Selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, un homme est entré dans le campement et "a tué froidement un bébé de six mois, une femme et un homme". Le tireur a été blessé lors de l'intervention des forces de l'ordre.

Au nombre des blessés figure un enfant de trois ans, a précisé le ministre. Selon l'adjoint au maire de Roye, Freddy Cantrel, "le pronostic vital de l'enfant est engagé".

L'homme était ivre

"Un homme de la communauté, passablement ivre, a ouvert le feu sur un homme d'une quarantaine d'années, sa belle-fille, un enfant en bas âge", a-t-il dit sur BFM TV, sans plus de précisions sur les motifs de la fusillade.

"Les gendarmes n'ont pas eu d'autre solution pour maîtriser le forcené que de lui tirer dans les jambes", a-t-il ajouté. Selon les premières informations données par la préfecture, le meurtrier figurerait parmi les blessés.

Violente querelle

Selon les premiers témoignages recueillis sur place par des journalistes, une violente querelle aurait éclaté au sein du camp de gens du voyage, situé tout près d'une autoroute. Des gendarmes, alertés, s'étaient rendus sur les lieux, proches de la gendarmerie.

Le Premier ministre Manuel Valls a fait part sur Twitter de sa "tristesse" et de son "horreur" devant ce drame. "Mes pensées vont aux familles, aux victimes et au gendarme abattu en servant la France", a déclaré M. Valls.

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