La communauté internationale attendait hier des preuves du retrait des forces russes de Géorgie. Moscou dit avoir entamé le repli de ses troupes, comme promis, mais Tbilissi assure que celles-ci avancent encore sur son territoire.
Les soldats russes contrôlaient toujours hier le principal accès à la ville géorgienne de Gori, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Tbilissi, selon un journaliste de l'AFP. La base militaire de Senaki (ouest), où quatre explosions ont retenti dans l'après-midi, était également encore occupée par les Russes. En visite hier à Vladikavkaz, la capitale de la république russe d'Ossétie du Nord, le président Dmitri Medvedev a lui lancé une nouvelle diatribe contre la Géorgie qui «ne devait pas rester impunie» pour son attaque visant à reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Il a également durci le ton envers l'Occident, menaçant d'une «riposte foudroyante» toute attaque contre ses citoyens et ses soldats et...