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Solar Impulse 2 a commencé son survol de l'Inde

Après avoir été retardé par des problèmes météorologiques, Solar Impulse 2 a pu décoller d'Ahmedabad, en Inde, et poursuivre son tour du monde.

18 mars 2015, 07:05
HANDOUT - In this Tuesday, March 10, 2015 photo released by Solar Impulse, the Swiss solar-powered plane Solar Impulse 2 takes of from Muscat, Oman, with Swiss explorer Bertrand Piccard for the second leg Muscat to Ahmedabad. Swiss explorer Bertrand Piccard and Andre Borschberg launch their attempt at flying Round-The-World in a solar-powered airplane. (KEYSTONE/Jean Revillard, Solar Impulse) *** NO SALES, DARF NUR MIT VOLLSTAENDIGER QUELLENANGABE VERWENDET WERDEN ***

L'avion solaire Solar Impulse 2 a décollé mercredi d'Ahmedabad pour la ville sainte Varanasi (Bénarès), poursuivant dans le ciel indien son tour du monde historique sans carburant. De petits problèmes d'ordre migratoire ont retardé le départ d'environ deux heures, au grand dam de Bertrand Piccard.

Une fois réglées ces formalités de dernière minute avec les autorités indiennes, l'avion a décollé à 7h18 locales (2h48 heure suisse), indique l'organisation de Solar Impulse dans un communiqué. Le pilote André Borschberg était aux commandes.

La troisième étape du voyage de l'avion solaire, un vol de plus de 1000 kilomètres au-dessus de l'Inde, devrait durer une quinzaine d'heures. Après un arrêt de neuf heures à Varanasi, où l'atterrissage de Bertrand Piccard est attendu pour 22h38 (18h08 heure suisse), l'appareil devrait repartir jeudi pour Mandalay, en Birmanie, avant de continuer sa course vers la Chine.

Le brouillard avait empêché Solar Impulse de décoller d'Ahmedabad mardi comme prévu. L'appareil révolutionnaire devait même initialement repartir dimanche, mais en avait déjà été empêché par le mauvais temps.

Bureaucratie indienne critiquée

Bertrand Piccard s'est plaint mercredi des lenteurs de la bureaucratie indienne. Le pilote a expliqué à la presse que le décollage de l'appareil d'Ahmedabad, dans l'Etat occidental de Gujarat, avait été retardé à cause de formalités administratives.

"Le retard est dû à l'administration, aux papiers, aux tampons", a-t-il déclaré. "Je ne suis pas là pour accuser qui que ce soit. Je dit juste qu'au cours des cinq derniers jours, on a essayé de réunir les tampons nécessaires et que tous les jours, on nous disait 'demain'". "Cela fait cinq jours qu'on essaye d'avoir les tampons et il nous en manque encore", a encore ajouté Bertrand Piccard.

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