Les sénateurs se penchent, depuis hier, sur le sort du Cavaliere, avant un vote qui peut aboutir à son exclusion.
Le Sénat italien a entrepris, hier, l'examen de la sentence condamnant Silvio Berlusconi à une inéligibilité d'un à trois ans et à la déchéance de son mandat parlementaire. Le Cavaliere joue sa dernière carte pour rester sur la scène politique.
Le débat a été ouvert, au sein de la commission pour les immunités, par un long exposé du rapporteur Andrea Augello. Ce sénateur membre du PDL, la formation de Silvio Berlusconi, a souligné les "extraordinaires" imprécisions de la loi invoquée à l'appui de la condamnation: "Il n'est fait mention nulle part de la déchéance d'un parlementaire", a-t-il affirmé.
Adoptée en août 2012 par l'ensemble des formations politiques (y compris le PDL) pour contrer la corruption politique, cette loi, dite "Severino" (du nom du garde des Sceaux de l'époque) est appliquée...