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Scolari a sorti son artillerie

Avant la demi-finale de ce soir, le coach brésilien use de la guerre psychologique. Comme il sait le faire.

08 juil. 2014, 00:01
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La blessure de Neymar, qui a choqué tout un pays, pourrait rendre le Brésil plus fort. Jetée comme ça, cette affirmation peut sembler absurde, une provocation, presque une hérésie. Pourtant, depuis la fin du match contre la Colombie, le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari s'applique à transformer un événement négatif en ressource supplémentaire.

Techniquement, la perte est évidemment lourde - que ce soit Willian, favori, ou Bernard qui remplace le Barcelonais ce soir - même si lors des derniers matchs, déjà un peu usé physiquement, Neymar n'a pas été aussi étincelant qu'en début de tournoi. Sous ses airs de père de famille tranquille, Felipao, comme l'appellent les Brésiliens, est un technicien à succès, rusé et fin psychologue.

Malgré toutes les critiques essuyées avant et même pendant la Coupe du monde, Scolari arbore un palmarès immaculé à la tête du Brésil en phase finale: en douze matchs, entre 2002 et 2014,...

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