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Sans refuge, sans asile et sans sécurité

Le Kenya renonce à poursuivre le gymnasien biennois soupçonné de liens avec des islamistes. Interdit de retour en Suisse, il serait en danger, selon ses défenseurs.

03 juil. 2012, 00:01
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L'étudiant en philosophie, d'allure fragile derrière ses lunettes, se serait-il mué en dangereux terroriste?

Samedi, on apprenait que M. N., un gymnasien jordanien résidant à Bienne, se voyait refuser l'entrée en Suisse jusqu'à nouvel ordre. En mai, ce jeune homme de 19 ans avait été arrêté au Kenya puis inculpé le 6 juin pour des liens présumés avec les insurgés islamistes somaliens "shebab". Cette annonce avait suscité l'incompréhension au Gymnase français de Bienne, où cet élève, qui a subitement disparu il y a seize mois, est décrit comme physiquement fragile et souvent malade.

Charges abandonnées

Nouveau coup de théâtre: hier, la police kényane a annoncé l'abandon des poursuites liées à d'éventuelles activités djihadistes. Cette décision du parquet remonte à la semaine dernière. " Toutes les charges, à part l'entrée illégale dans le pays, ont été abandonnées par l'accusation faute de preuve ", a affirmé le porte-parole adjoint de la police...

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