"Tout le monde sait qui va gagner", a déclaré M. Gross dimanche à l'ats. Le politicien suisse était stationné dans la ville d'Astrakhan, près de la Mer Caspienne, sur mandat de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Selon lui, il y a eu de nombreux indices de manipulation des votes en faveur de l'actuel Premier ministre russe. Le nombre d'électeurs inscrits le jour-même dans les locaux de vote était très élevé et il a été à peine possible de contrôler s'ils avaient déjà voté dans d'autres locaux, explique Andreas Gross.
Il a aussi entendu parler des "bus-carrousels", qui amènent les électeurs d'un bureau de vote à un autre ainsi que du vol d'une urne mobile. "Beaucoup de gens ont l'impression que les élections seront faussées comme en décembre lors des élections parlementaires", rapporte-il.
A Astrakhan, la participation se situe en-dessous des 50%. Le faible engagement des électeurs joue aussi en faveur de Vladimir Poutine, déjà élu lors du premier tour, selon Andreas Gross.