Baha Abou al-Ata se savait tout en haut de la liste des «cibles» de l’armée israélienne. L’homme fort de la branche militaire du djihad islamique dans la bande de Gaza était un homme traqué. Il a été tué, hier à l’aube, par un missile qui a explosé dans la chambre d’une maison où il dormait avec son épouse, qui a aussi perdu la vie.
Il était visé à double titre: comme cadre dirigeant d’une organisation aux ordres de l’Iran, l’ennemi numéro un de l’Etat hébreu, et comme responsable de récents tirs de roquettes vers le sud d’Israël. Benyamin Netanyahou l’a qualifié d’«architerroriste» et de «bomb...