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Répulbique tchèque: Zeman se détache de Schwarzenberg à l'issue du premier tour

Milos Zeman, ex-Premier ministre de gauche tchèque précède l'actuel chef de la diplomatie Karel Schwarzenberg au terme du premier tour des élections présidentielles tchèques. Il y aura un second tour.

12 janv. 2013, 16:14
L'ex-Premier ministre tchèque Milos Zeman est arrivé devant l'actuel ministre de la Diplomatie, Karel Schwarzenberg à l'issue du premier tour des élections présidentielles tchèques.

L'ex-Premier ministre de gauche Milos Zeman et l'actuel chef de la diplomatie Karel Schwarzenberg (droite pro-européenne) sont arrivés en tête du premier tour de l'élection présidentielle tchèque samedi. Un second tour devra les départager dans quinze jours.

Après le dépouillement de 78% des bulletins, M. Zeman, 68 ans, chef du gouvernement en 1998-2002, arrivait en tête avec 24,93% des voix, devant M. Schwarzenberg (21,39%), selon les résultats partiels communiqués par l'office national des statistiques (CSU).

Les bureaux de vote ont fermé samedi à 14h00. Le second tour de cette première présidentielle tchèque au suffrage universel direct est prévu les 25 et 26 janvier.

Le centriste Jan Fischer, chef du gouvernement provisoire en 2009-10, qui faisait initialement partie des favoris pour le second tour arrivait en troisième position (16,98%), devant le vice-président du parti social-démocrate (CSSD), Jiri Dienstbier (16,61 %) et Vladimir Franz, compositeur et peintre non-conformiste au visage et au corps intégralement tatoués (6,97%.)

Au total neuf candidats dont trois femmes briguaient la présidence tchèque. Les résultats complets de ce 1er tour devraient être communiqués par la CSU vers 18h00.

Procédure électorale changée

Les Tchèques tournent lors de cette présidentielle la page de la décennie du très eurosceptique chef de l'Etat Vaclav Klaus, dont le second mandat quinquennal expire le 7 mars.

Le nouveau président tchèque sera le troisième depuis l'indépendance de la République en 1993, après l'ancien dissident anticommuniste et artisan de la "Révolution de velours" de 1989 Vaclav Havel, décédé en 2011, et Vaclav Klaus.

Tous deux avaient été élus par le Parlement, dans une procédure critiquée pour sa complexité. Les parlementaires ont finalement décidé en février 2012 que le chef de l'Etat serait désormais élu au suffrage universel direct, excluant tout soupçon de corruption.

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