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Québec: les négociations entre gouvernement et étudiants suspendues

Le gouvernement et les dirigeants étudiants ont suspendu leurs négociations. Quelque 80 manifestants ont été arrêtés.

29 mai 2012, 06:59
Les négociations entre le gouvernement et les dirigeants étudiants du Québec qui ont repris lundi à Québec ont été suspendues jusqu'au lendemain en fin de soirée, après huit heures de discussions. Plus de 80 manifestants ont été arrêtés.

Les négociations entre le gouvernement et les dirigeants étudiants du Québec qui ont repris lundi à Québec ont été suspendues jusqu'au lendemain en fin de soirée, après huit heures de discussions. Plus de 80 manifestants ont été arrêtés.

Le premier des leaders étudiants à quitter le bâtiment où ont eu lieu les pourparlers, Léo Bureau-Blouin, s'est abstenu de tout commentaire, en se bornant à indiquer que les négociations reprendraient mardi à 13h00 (19h00 en Suisse).

Il a pris ensuite un petit bain de foule au milieu d'un petit groupe de manifestants qui l'acclamaient tout en tapant sur les casseroles.

Autobus

La police a arrêté 84 manifestants, tout près du lieu où venait de prendre fin la rencontre entre le gouvernement et les dirigeants étudiants et sans qu'aucun incident violent ait eu lieu.

"Nous avons procédé à 84 arrestations pour entrave à la circulation", a indiqué une policière à une journaliste de l'AFP sur place.

Autrement dit, en créant un attroupement, les jeunes gens, qui ont eu les mains liées dans le dos avec des fils de plastique blancs avant d'être placés à bord d'autobus, ont commis une infraction au code de la route, punie d'une amende de quelque 400 dollars, sans inscription au casier judiciaire.

Critique récemment

Il n'empêche que cette opération policière a surpris, dans le contexte de la reprise des contacts entre les étudiants et le gouvernement.

Un des négociateurs de la Classe, le syndical étudiant le plus radical, Philippe Lapointe, aurait été lui aussi arrêté, mais rapidement libéré. A Montréal, la 35e manifestation nocturne a eu lieu sans incident.

Le conflit étudiant avait été déclenché début février par une hausse des frais de scolarité, mais il a ensuite évolué avec l'adoption d'une loi spéciale limitant la liberté de manifester, vivement contestée par une partie de la société. Les étudiants ont demandé que les deux sujets soient mis sur la table de négociation, mais il n'était pas certain que la partie gouvernementale l'accepte.

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