Le cochon est mort. Vive le rat! Qui est roi. Depuis le 7 février, date du nouvel an, Pékin et la Chine ont changé d'ère. Le porc s'enflamme toujours sur les brochettes de la rue Donghuamen où il se bat contre les scorpions, larves, hippocampes, crapauds et autres bestioles à protéines rechignées par la plupart des étrangers.
Mais le rat, lui, se consomme à toutes les autres sauces mercantiles de ce nouveau cycle zodiacal de douze années. Et il se la joue fier, queue et moustache virevoltant entre les cinq mascottes olympiques, une par anneau, qui ont envahi Pékin jusque sur les strings des demoiselles. «One world, one dream», lit-on sur les devantures des nombreux commerces labellisés JO. Un monde, un rêve. Pour tous les Chinois?