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«Quand je peins, je ne pense pas»

Lécrivain vaudois a toujours peint mais, par pudeur, n'a jamais osé montrer ses oeuvres avant l'an 2000. Il expose à Ropraz, en même temps qu'il publie un livre d'artiste.

19 nov. 2008, 05:02

Jacques Chessex a toujours peint. S'il n'a jusqu'à récemment jamais montré ses réalisations, c'est par pudeur. «Une pudeur que je n'ai jamais eue comme romancier», confesse-t-il au moment même où la Fondation l'Estrée, sise dans son fief de Ropraz, accroche une centaine de ses tableaux et que les éditions valaisannes de la Matze publient le premier beau livre consacré à son oeuvre pictural. Un oeuvre traversé par la figure du Minotaure, qui lui est venue naturellement alors qu'il avait 10-12 ans.

«J'en ai dessiné des dizaines, ils sortaient de ma main à tout bout de champ.» Ses profs l'ont souvent laissé faire, feignant parfois de ne pas voir «des scènes audacieuses» où, déjà, la nudité était présente.

Auditeur aux Beaux-Arts

Jacques Chessex a donc toujours peint. Si bien qu'après avoir passé son certificat, il a dit à son père vouloir faire les Beaux-Arts. Refus. Latiniste il est, latiniste il restera....

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