Des images satellitaires montrent que la fusée est en train d'être démontée sur le site de lancement situé dans l'ouest du pays, près de la frontière chinoise. Mais la majorité des experts s'accordent à exclure un renoncement de Pyongyang et évoquent plutôt la réparation d'une déficience technique.
"C'est la seule manière de réparer les fusées nord-coréennes, car ils les construisent étape par étape", explique Kwon Se-jin, spécialiste des fusées à l'Institut avancé de sciences et de technologies à Daejon, en Corée du Sud.
L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a annoncé lundi que la période prévue pour le lancement de la fusée, initialement prévu entre le 10 et le 22 décembre, avait été prolongée jusqu'au 29 décembre en raison de "défaillances techniques".
Le régime communiste affirme vouloir mettre en orbite un satellite civil d'observation terrestre. Ce lancement a été condamné par la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis qui rappellent qu'il est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. La Chine, pourtant alliée de la Corée du Nord, l'a encouragée à y renoncer.
En avril, la Corée du Nord avait procédé à un tir similaire qui s'était soldé par un échec peu après le décollage de l'engin.