La vieille parcelle près du front de mer, devenue terrain vague au fil des années, a pris vie. Entre les troncs métalliques de l’échafaudage, chauffés par un soleil de plomb, les ouvriers tapent, assemblent et soudent, au rythme des grues. C’est un spectacle auquel on n’avait plus assisté depuis presque une décennie dans cette petite station balnéaire de la Costa Blanca. Signe que l’Espagne, lourdement affectée par la crise financière de 2008, est enfin tirée d’affaire?
«Le pire est derrière elle», indique Marco Bonaviri, gestionnaire de portefeuille senior chez Reyl. Avec une hausse attendue du produit intérieur brut d’au moins 3% cette année, l’Espagne figure parmi les quatre pays de la zone euro avec la plus forte croissance. «Mais si elle affiche un tel niveau aujourd’hui, c’est aussi parce qu’elle est descendue très bas pendant la crise.»
Une personne sur huit
Cette impression de mieux tient essentiellement de l’afflux...