Rachel richterich
«Le début de l’année a été marqué par les prix historiquement bas du baril du pétrole», rappelle Sophie Chardon, économiste chez Lombard Odier. Bonne nouvelle pour le consommateur, mais avec son lot de risques financiers et géopolitiques. «Des craintes auxquelles s’est ajoutée la peur de voir le ralentissement économique chinois peser sur la conjoncture mondiale», poursuit Sophie Chardon. La décision fin juin du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne a encore ajouté au climat d’incertitudes, «les conséquences du Brexit sont difficiles à évaluer». relève Adrien Pichoud, chef économiste chez Syz Asset Management.
Dans ce contexte, les investisseurs cherchent du rendement à moindre risque, ce que les marchés des actions, très sensibles aux soubresauts géopolitiques, n’offrent pas. Et l’environnement de taux bas, voire négatifs, rend l’épargne et les achats d’obligations d’Etat européens peu attractifs, expliquent les analystes. Autrement dit, on opte pour l’alternative moins risquée, susceptible d’offrir un retour sur...