Au moins 68 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées jeudi par douze attentats quasi simultanés dans le nord-est de l'Inde. Les autorités ont attribué cette action à une puissante rébellion séparatiste qui a pourtant démenti toute implication.
Les douze bombes ont secoué l'Etat de l'Assam à partir de 11 h 20 et en l'espace d'une heure. Six engins ont explosé à Guwahati, principale ville de l'Etat, tuant 36 personnes, selon le gouvernement régional. Trois autres départements de cet Etat reculé ont été visés.
Le police indienne a fait d'un bilan total de 68 morts et 335 blessés. Parmi eux, 75 sont dans un «état critique», a précisé le premier ministre régional Tarun Gogoï, qui a fustigé un «acte terroriste».
Démenti des rebelles
Personne n'a revendiqué ces attentats, mais les autorités estiment que seule la guérilla du Front de libération de l'Asom (ULFA) en lutte armée depuis 1979...