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Primaires démocrates: la sénatrice Elizabeth Warren jette l’éponge

La sénatrice américaine Elizabeth Warren abandonne la course à la Maison Blanche. La progressiste était la dernière femme figurant parmi les favoris dans les primaires démocrates.

05 mars 2020, 17:50
/ Màj. le 05 mars 2020 à 19:24
La sénatrice Elizabeth Warren a décidé d'abandonner la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine, rapportent les médias (archives).

La sénatrice Elizabeth Warren a annoncé jeudi à son équipe de campagne qu’elle abandonnait la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine. Elle n’a pas annoncé pour l’heure son ralliement à un autre candidat.

A 70 ans, la progressiste avait grimpé jusqu’au sommet des sondages à l’automne avant de retomber.

Elle n’a pas remporté une seule de la vingtaine de primaires démocrates organisées à ce jour, essuyant des défaites particulièrement humiliantes dans l’Etat du Massachusetts qu’elle représente au Sénat et dans celui où elle a grandi, l’Oklahoma.

«Dans cette campagne, nous avons été prêts à nous battre», a-t-elle déclaré à son équipe de campagne, selon un texte communiqué à l’AFP.

 

 

«Et je peux citer un milliardaire qui a été empêché d’acheter cette élection», a-t-elle déclaré, en référence à ses attaques remarquées lors d’un débat télévisé à l’encontre de l’ex-maire de New York Michael Bloomberg.

«Le combat va peut-être prendre une nouvelle forme aujourd’hui, mais je ferai partie de ce combat, et je vous veux dans ce combat avec moi», a-t-elle déclaré.

Soutien courtisé

La question est désormais de savoir si elle apportera ou non son soutien à l’un des deux candidats démocrates restants en mesure de remporter l’investiture: Bernie Sanders, avec lequel elle partage beaucoup d’idées marquées très à gauche, ou l’ex-président modéré Joe Biden, qui a récupéré sa position de favori ces derniers jours.

Le soutien de cette ancienne professeure en droit, pourfendeuse de Wall Street, qui dispose d’un grand réseau de volontaires et partisans très motivés, est en effet très courtisé.

 

 

Elle a indiqué qu’elle n’était pas prête à déclarer «aujourd’hui» son possible ralliement. «Je veux prendre un peu de temps pour y penser», a-t-elle déclaré aux journalistes devant chez elle à Cambridge, dans le Massachusetts.

Elizabeth Warren était la dernière femme figurant parmi les candidats favoris dans les primaires démocrates, dans une course qui avait pourtant débuté avec une diversité record chez les candidats.

Elizabeth Warren avait été la première des grands candidats à entrer dans la course à la Maison Blanche, dès décembre 2018.

Combative, très disciplinée dans sa campagne, elle se targuait d’avoir «un projet» pour toutes les grandes questions et espérait pouvoir rassembler les ailes gauche et plus centriste du parti.

 

 

Ancienne électrice républicaine, née de parents modestes, Elizabeth Warren a été visée sans relâche par les piques de républicains, Donald Trump en tête, sur les origines amérindiennes qu’elle a longtemps revendiquées et qui se sont révélées être en fait très diluées.

Le président républicain a d’ailleurs commenté rapidement son départ en employant de nouveau l’un des sobriquets qu’il aime distribuer.

«Elizabeth 'Pocahontas' Warren, qui n’allait nulle part (…), vient juste de quitter la primaire démocrate… trois jours trop tard», a-t-il tweeté en affirmant qu’elle avait empêché ainsi Bernie Sanders de remporter plusieurs Etats.

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