Deux jours après avoir accordé un délai de deux ans à la France, Bruxelles lui a fixé vendredi de nouveaux objectifs de réduction budgétaire. Le pays est placé sous haute surveillance pour diminuer davantage que prévu son déficit public en 2016, avant d'atteindre 2,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2017 au prix de nouveaux efforts.
La Commission européenne entend maintenir une forte pression forte sur Paris, d'après la recommandation qu'elle a rendue publique vendredi. Bruxelles attend un déficit public de 4,0% du PIB en 2015, au lieu des 4,1% promis par le gouvernement français. Pour 2016, l'objectif a été fixé à 3,4%, là où Paris prévoit 3,6%, puis 2,8% en 2017, année où le pays est censé repasser sous la barre des 3 pour cent.
Ces objectifs impliquent clairement des économies supplémentaires. "Il faut aller plus loin que les 50 milliards d'économies annoncées par la France jusqu'en 2017",...