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Présidentielle américaine: Joe Biden s’impose dans 9 Etats lors du «Super Tuesday»

Le candidat Joe Biden, 77 ans, s’est imposé dans 9 Etats lors du «Super Tuesday» et prend ainsi l’ascendant sur son rival Bernie Sanders. Michael Bloomberg et Elizabeth Warren sont les grands perdants de la soirée.

04 mars 2020, 06:49
/ Màj. le 04 mars 2020 à 09:04
Après un démarrage catastrophique, Joe Biden a réussi une remontée exceptionnelle.

oe Biden a effectué un spectaculaire retour en force dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine lors du Super Tuesday. Il a enlevé neuf Etats dont le Texas. Ses victoires laissent augurer d’un âpre combat avec son rival Bernie Sanders.

Fort d’une impressionnante série de victoires à l’occasion du «Super Tuesday», l’ancien vice-président de Barack Obama a désormais le vent en poupe dans une primaire dans laquelle où «Bernie» était archi-favori il y a encore deux semaines.

 

 

Illustration de cet étonnant «comeback», M. Biden a, au terme d’un coude-à-coude plein de suspense, arraché à M. Sanders l’Etat du Texas, un important vivier de délégués. Le centriste de 77 ans a en outre devancé son rival socialiste de 78 ans dans huit autres Etats: la Virginie, la Caroline du Nord, l’Alabama, l’Oklahoma, le Tennessee, l’Arkansas, le Minnesota, le Massachusetts.

Mais le sénateur du Vermont qui se revendique «socialiste» devait selon toute vraisemblance l’emporter en Californie, Etat encore plus crucial en nombre de délégués. Il a également enlevé le Colorado, l’Utah et le Vermont. Lors d’une allocution à Essex Junction, dans ce dernier Etat, Bernie Sanders a martelé, fidèle à son style combatif, sa certitude de parvenir à la victoire finale.

Claque pour Bloomberg

«Je vous le dis avec une confiance absolue: nous allons emporter la primaire démocrate et nous allons battre le président le plus dangereux de l’histoire de ce pays», a-t-il lancé devant une foule enthousiaste, multipliant les piques envers son rival sans jamais le nommer.

Je vous le dis avec une confiance absolue: nous allons emporter la primaire démocrate.
Bernie Sanders, candidat démocrate

Le grand perdant de la soirée est le milliardaire Michael Bloomberg, qui s’est lancé très tard dans la course. Il espérait, grâce à son immense fortune personnelle, déjouer les pronostics. Très loin derrière ses adversaires, il a en particulier obtenu des résultats médiocres en Virginie, Etat emblématique dans lequel il avait lourdement investi.

«J’ai besoin de votre aide et j’ai besoin de vos votes», a-t-il lancé à West Palm Beach, en Floride, sur fond de spéculations croissantes sur son retrait imminent de la course.

Mauvaise soirée pour Warren

L’autre revers cruel est celui essuyé par la sénatrice progressiste Elizabeth Warren qui a passé une très mauvaise soirée, perdant même dans son fief du Massachusetts. Si elle n’a pas encore annoncé son retrait, son rêve de devenir la première présidente des Etats-Unis semble s’être définitivement envolé.

Joe Biden, vieux routier de la politique américaine, se présente comme l’homme de la «garantie de résultats» face à «la promesse de révolution» de son grand rival qui se revendique «socialiste».

 

 

Au total, les primaires de mardi permettront de distribuer plus d’un tiers des délégués (sur un total de 3979) qui désigneront leur candidat lors de la convention démocrate de juillet. Le vainqueur de la convention sera l’adversaire du président Donald Trump, qui briguera le 3 novembre un deuxième mandat de quatre ans.

Après un démarrage catastrophique, Joe Biden a réussi une remontée exceptionnelle en remportant largement la Caroline du Sud et son vote afro-américain jugé indispensable pour tout prétendant démocrate.

Trump ironise

Dans la foulée, il a engrangé lundi le soutien de trois ex-candidats: le jeune Pete Buttigieg, révélation des primaires, la sénatrice Amy Klobuchar, populaire dans le Midwest, et le Texan Beto O’Rourke. Les candidats qui se sont désistés en faveur de l’ancien vice-président espèrent lui permettre de faire barrage à «Bernie».

Donald Trump, qui suivait la soirée électorale à la Maison-Blanche, a multiplié les tweets ironiques, voire franchement assassins.

 

 

Michael Bloomberg? «Le plus grand perdant ce soir». «Ses consultants 'politiques' l’ont pris pour un gogo. 700 millions de dollars dilapidés et il n’a rien récolté si ce n’est un surnom, Mini Mike, et la destruction complète de sa réputation», a écrit le président.

Elizabeth Warren? «Elle n’était même pas proche de l’emporter dans son Etat du Massachusetts», a poursuivi le locataire de la Maison-Blanche. «Elle peut désormais se reposer tranquillement avec son mari et prendre une bonne bière fraîche!»

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