«Le temps presse», alerte l’Unicef. Près de 1,4 million d’enfants risquent de mourir de la famine cette année, selon un bilan dressé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance. La famine s’étend en effet dans plusieurs pays, notamment au Nigeria, en Somalie, au Soudan du sud et au Yémen. Lundi, le gouvernement du Soudan du Sud a d’ailleurs officiellement déclaré l’état de famine dans plusieurs zones.
«Nous pouvons encore sauver de nombreuses vies», affirme pourtant Anthony Lake, directeur exécutif d’Unicef. «La malnutrition sévère et la famine annoncée sont majoritairement dues à l’homme. L’humanité requiert une action plus rapide. Nous ne devons pas répéter la tragédie de la famine de 2011 dans la corne de l’Afrique.» Il y a six ans, cette région avait été confrontée à l’une des pires sécheresses depuis plus d’un demi-siècle. La réaction de la communauté internationale avait tardé à venir.
Une guerre civile...