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Première phase du rachat de la dette grecque

La première phase du rachat de la dette grecque est un succès. Quelque 30 milliards d'euros ont été rachetés, ce qui représente une première étape au plan de sauvetage international.

08 déc. 2012, 15:01
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La première phase de la délicate opération de rachat de la dette grecque lancée lundi est un succès, a affirmé samedi la presse grecque. Elle aurait atteint le but de rachat de 30 milliards d'euros fixé par Athènes. Le gouvernement ne fera pas d'annonce officielle avant lundi.

Selon le journal économique "Naftemboriki", les détenteurs de dette étrangers ont offert de vendre près de 15 milliards d'euros, tandis que les banques grecques ont contribué à hauteur d'environ 15 autres milliards d'euros. L'opération a pris fin vendredi.

Le journal "Kathimerini" a précisé que la participation des quatre plus importantes banques grecques, National Bank, Eurobank, Alpha et la banque du Pirée s'est élevée à 11,5 milliards d'euros. Le succès du rachat de dette est la condition de la reprise des versements du FMI au pays surendetté.

Une source gouvernementale a elle aussi évoqué le succès de ce programme, qui représente un des éléments clés du plan de sauvetage international mis en place pour le pays.

"Le rachat s'est bien passé, de manière générale. Le montant proposé par les investisseurs est dans la fourchette prévue, environ 30 milliards d'euros", a dit un responsable grec qui a requis l'anonymat. Il n'a pas donné de précisions.

Décote conséquente

L'opération, décidée lors de la dernière réunion des ministres des Finances de la zone euro fin novembre, est censée réduire la dette grecque de quelque 20 milliards d'euros, la moitié du montant requis pour parvenir à la ramener au taux jugé acceptable de 124% du PIB, en 2020.

Aux termes de l'offre lancée lundi, les créanciers privés (banques, hedge funds) se sont vus proposer jusqu'à 10 milliards d'euros de titres du Fonds européen de secours (FESF), en échange des obligations souveraines grecques qu'ils détiennent. L'opération porte sur un total de quelque 62 milliards d'euros d'obligations.

Les participants devront accepter une décote conséquente, puisque l'Etat grec a fixé une fourchette de rachat allant d'un plancher de 30,2% à 38,1% (selon les échéances des titres) de la valeur des obligations rachetées, à un plafond de 32,2% à 40,1%.

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