Il devenait urgent, pour la Russie, de reprendre la main sur la situation au Haut-Karabakh, après deux semaines de combats autour de l’enclave à population arménienne, qui ont fait officiellement 400 morts, dont des dizaines de civils. Un bilan qui, en réalité, pourrait être beaucoup plus lourd.
Tel était le sens de l’invitation à Moscou, hier, des ministres des Affaires étrangères des deux camps, l’Azerbaïdjanais Ceyhun Bayramov et l’Arménien Zohrab Mnatsakanian. Selon un scénario «optimal», mais qui n’avait rien de certain, les deux chefs de la diplomatie devaient s’entendre sur un arrêt des affrontements, sous la houlette de leur homologue russe, Sergueï Lavrov.
Nombreux échanges téléphoniques
Un coin de voile avait été levé, un peu plus tôt, par le président français, Emmanuel Macron, qui s’est entretenu au téléphone avec le premier ministre arménien, Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev. «On s’oriente vers une trêve ce soir ou...