«Cette fois-ci, j’espère bien qu’on va rester!»: dans son appartement moscovite aux murs tapissés de trophées et de photos, où il prend la pose armes à la main, l’ancien colonel du KGB Igor Preline se souvient avec émotion de ses années en Afrique. Sous diverses «couvertures», il y aura passé, au total, plus d’une décennie, notamment en Angola, en Guinée et au Sénégal, avant le repli qui a suivi la chute de l’URSS. «Nous avons tout laissé, tout abandonné, nos anciens contacts sont partis à la retraite ou bien sont morts. Mais j’espère que la Russie va retrouver sa place», indique l’ex-agent des «services» russes, 82 printemps et toujours bon pied bon œil.
Vladimir Poutine, lui aussi ancien du KGB – il fut naguère posté en RDA – n’a au fond pas dit autre chose, mercredi et hier, devant les dirigeants de 43 pays africains réunis à Sotchi: «La...