Les raisons qui ont poussé un psychiatre, chargé d'aider les soldats en détresse, à se retourner contre ses camarades sur la base militaire de Fort Hood, au Texas, restaient floues hier. Le commandant Nidal Malik Hasan, d'origine palestinienne, avait revêtu un vêtement traditionnel blanc, la «dishdasha», et une calotte, quelques heures avant d'enfiler son uniforme et de déclencher la fusillade, la plus grave jamais enregistrée dans une base militaire des Etats-Unis. Mais une de ses voisines a fait savoir que le suspect, qui a tué 13 personnes et en a blessé 30 autres, avait vidé son appartement quelques jours avant la fusilade.
Cette voisine, Patricia Villa, a expliqué que le commandant Nidal Malik Hasan, à qui elle n'avait jamais parlé auparavant, était venu la voir mercredi et jeudi et lui avait donné plusieurs objets, dont un matelas et une lampe, en prévision de son départ pour l'étranger hier. Elle ne...