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Positions durcies dans l’affaire du «Sea Watch 3»

Depuis onze jours, le navire battant pavillon néerlandais est bloqué en mer, avec 47 migrants à bord, au large des côtes siciliennes.

30 janv. 2019, 00:01
A coastguard boat approaches the German humanitarian group's rescue boat Sea Watch 3, to deliver food and blankets for the cold, off the coast of Syracuse, Italy, Sunday, Jan. 27, 2019. The Italian coast guard is bringing socks, shoes, bread and fruit to 47 migrants who have been stranded at sea for nine days aboard a German ship. (AP Photo/Salvatore Cavalli) Italy Europe Migrants

Au fil des heures, le bras de fer se durcit entre le gouvernement italien et l’ONG Sea Watch, qui affrète le navire «Sea Watch 3» depuis novembre 2017. Fidèle à sa ligne anti-migratoire, véritable point phare de sa campagne électorale des législatives de mars 2018 et maintenant des élections européennes de mai 2019, Matteo Salvini refuse de laisser débarquer en Sicile les 47 migrants, dont 13 mineurs, repêchés en mer au large des côtes libyennes le 19 janvier dernier. «Nous en avons déjà trop accueilli et cela nous a coûté déjà trop cher mais en revanche, si la Hollande ou l’Allemagne acceptent de les prendre en charge, ils pourront débarquer et nous organiserons un couloir humanitaire pour les accompagner dans l’un de ces deux pays», a déclaré, hier matin, le patron de la Ligue, qui cumule les casquettes de ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil. Matteo Salvini veut aussi...

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