Le nouveau premier ministre polonais Donald Tusk a solennellement confirmé hier ses promesses électorales. Il a scellé le retrait d'Irak de son armée et annoncé une politique économique résolument libérale pour les quatre prochaines années.
Dans un discours d'investiture de plus de trois heures, il a détaillé comment il comptait moderniser une Pologne moitié moins riche que la moyenne de l'UE, afin qu'elle puisse bénéficier à son tour de «son propre miracle économique».
La déclaration devait être soumise tard dans la soirée au vote des députés. Mais le premier ministre n'avait rien à craindre car il dispose à la Diète d'une majorité absolue de 240 sièges sur 460. Vainqueur des élections du 21 octobre, son parti Plateforme civique s'est allié au parti paysan PSL.
Donald Tusk a aussi promis de rompre avec les méthodes controversées des frères conservateurs et nationalistes Kaczynski, qui ont gouverné la Pologne pendant deux ans avant...