Plus de 3000 décès d'adolescents par jour, ou 1,2 million par an, pourraient "largement" être évités. Environ 10% sont liés à des accidents de la route, selon des chiffres de 2015 publiés mardi à Genève par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires.
Et plus de deux tiers de ces accidents affectent de jeunes hommes de 10 à 19 ans, même si la part de ce problème dans les décès est plus réduite en Afrique. Suivent parmi les principales raisons les infections respiratoires, principale cause chez les jeunes femmes, les auto-mutilations, première cause en Europe, les maladies diarrhéiques et les noyades.
Les accidents de la route sont la 1ère cause de décès des jeunes âgés de 15 à 29 ans. Sauvez des vies: #Ralentissez https://t.co/1OwF1YqgFa pic.twitter.com/yfCLdxaipL
— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) 10 mai 2017
Plus de deux tiers des décès sont observés dans les pays à revenus bas et intermédiaires en Afrique et dans une partie de l'Asie. La plupart pourraient être évités avec de bonnes prestations de santé, l'éducation et un soutien social, estime l'OMS.
Mais les adolescents n'ont souvent pas accès à la prévention et au traitement adaptés parce que le dispositif n'existe pas ou qu'ils ne le savent pas. "Les adolescents ont été entièrement absents des plans nationaux de santé pendant des décennies", a déploré la sous-directrice générale de l'OMS Flavia Bustreo.
Le rapport de l'OMS recommande plusieurs mesures comme notamment des limites d'âge pour la consommation d'alcool, des lois qui imposent par exemple le port de casques en vélo, la réduction de l'accès aux armes à feu ou encore la diminution de la pollution. L'accès à l'eau potable doit aussi être étendu, ajoute-t-il également.