Les leaders les Vingt-Huit tentaient de s’entendre, la nuit dernière, sur les noms des futurs dirigeants des principales institutions de l’Union européenne. Un exercice d’équilibriste, sans garantie de succès, qui, dans la soirée, semblait déjà avoir fait une victime: le chrétien-social allemand Manfred Weber, que le Parti populaire européen, le principal groupe représenté au Parlement européen, voulait installer à la présidence de la Commission européenne.
Outre celui de président de l’exécutif communautaire, trois autres postes-clés seront à pouvoir, dans l’UE, entre juillet et novembre: ceux...