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Petits meurtres entre amis européens

Les Vingt-Huit tentent de s’entendre sur la répartition des postes clés au sein des institutions. Un véritable casse-tête.

21 juin 2019, 00:01
Michel Barnier during a press conference with Cyprus' foreign minister Nicos Christodoulides after a meeting at the foreign ministry in Nicosia, Cyprus, Monday, May 20, 2019. Barnier says ratifying the withdrawal agreement is the only way for the UK to give itself time to figure out with the bloc what to do about a border with Northern Ireland. (AP Photo/Petros Karadjias) Cyprus EU Brexit

Les leaders les Vingt-Huit tentaient de s’entendre, la nuit dernière, sur les noms des futurs dirigeants des principales institutions de l’Union européenne. Un exercice d’équilibriste, sans garantie de succès, qui, dans la soirée, semblait déjà avoir fait une victime: le chrétien-social allemand Manfred Weber, que le Parti populaire européen, le principal groupe représenté au Parlement européen, voulait installer à la présidence de la Commission européenne.

Outre celui de président de l’exécutif communautaire, trois autres postes-clés seront à pouvoir, dans l’UE, entre juillet et novembre: ceux du président du Conseil européen (l’enceinte des chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit), du président du Parlement européen et du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la sécurité. Parallèlement, le successeur de Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne devra lui aussi être nommé. Dans tous les cas, des équilibres politiques, démogra- phiques (petits et grands pays),...

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