Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Pékin désarmé face à l’escalade de la révolte

La Chine peut difficilement engager son armée, de crainte d’effrayer les investisseurs internationaux.

03 juil. 2019, 00:01
epa07688545 Police officers are seen behind broken glass panels at the Legislative Council Building after protesters stormed the building in Hong Kong, China, 02 July 2019. According to reports, police fired tear gas and evicted protesters who broke into and occupied the Legislative Council Building for hours on 01 July 2019, the 22nd anniversary of the 1997 handover of Hong Kong from Britain to China.  EPA/RITCHIE B. TONGO CHINA HONG KONG EXTRADIITON BILL PROTEST

«Hongkong n’est pas la Chine», ont rageusement écrit à la bombe des protestataires sur les murs du Parlement de la ville, lorsqu’ils l’ont pris d’assaut et saccagé, lundi soir. Un drapeau de l’ère coloniale britannique a même été déployé dans l’hémicycle. Jamais l’autorité de Pékin n’avait été à ce point défiée sur le territoire semi-autonome, qui plus est le jour même de l’anniversaire de la rétrocession à la Chine, le 1er juillet 1997.

Reste à présent à observer comment va réagir, à cet affront cinglant, le président chinois, Xi Jinping, qui avait prévenu, il y a deux ans, la mégalopole que toute contestation du pouvoir central revenait à franchir une «ligne rouge». Depuis le début des manifestations contre un projet de loi qui visait à autoriser des extraditions vers la Chine, «l’empereur rouge» laisse Carrie Lam, la chef pro-Pékin de l’exécutif hongkongais, en première ligne. Mais le pouvoir chinois...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias