Loin de la conférence internationale d'Annapolis, aux Etats-Unis, l'optimisme sur les chances d'un accord de paix était loin de l'emporter au Proche-Orient, les Palestiniens se montrant sceptiques et les Israéliens plutôt indifférents.
Dans la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes du Hamas, qui étaient hostiles à la conférence, rares sont ceux à croire à un règlement prochain du conflit israélo-palestinien, bien que les deux camps se soient mis d'accord à Annapolis pour reprendre des négociations de paix.
A Gaza, les signes de soutien à la réunion d'Annapolis se sont limités à une conférence de presse d'une vingtaine d'universitaires, poètes et intellectuels. «Sans Annapolis, il n'y a pas d'espoir», a affirmé Ayman Shaheen, professeur de sciences politiques à l'université Al Azhar.
Dans une maison de Gaza, des voisins rassemblés autour d'un poste de télévision ont suivi le discours du président palestinien Mahmoud Abbas et du premier ministre israélien Ehoud Olmert....