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Pakistan: un homme a tué 5 de ses 6 enfants pour obtenir des pouvoirs magiques

Un Pakistanais, adepte de magie noire, a tué 5 de ses 6 enfants, pensant que ce sacrifice lui permettrait d'obtenir des pouvoirs magiques.

09 janv. 2015, 15:38
Le drame s'est déroulé à 230 kilomètres au nord de la capitale Karachi.

Un adepte pakistanais de "magie noire" a étranglé à mort cinq de ses six enfants, a indiqué vendredi la police locale. Il croyait que ce sacrifice allait lui conférer de précieux "pouvoirs magiques".

Ali Nawaz Leghari, 40 ans, a tué ses deux filles et trois de ses garçons dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le village de Saeed Khan, situé à environ 230 kilomètres au nord de Karachi (sud), la première ville du pays. Ils étaient tous âgés entre trois et treize ans.

"Leghari apprenait la magie noire et il semble avoir pratiqué ce sacrifice pour accroître ses pouvoirs", a déclaré à l'AFP un responsable de la police locale, Qamaruddin Rahimo.

Selon Amjad Sheikh, le chef de la police du district, le meurtrier avait entrepris une odyssée spirituelle de 40 jours nommée "Chilla" et prescrite par un marabout local duquel il souhaitait apprendre l'alchimie.

Première tentative écartée

Le meurtrier est aujourd'hui en cavale. Il avait dans un premier temps tenté d'empoisonner sa famille au dîner mais sa femme l'en avait empêché au terme d'une vive querelle, a souligné M. Rahimo.

L'épouse et l'aîné des fils avaient alors décidé de passer la nuit chez la famille élargie, laissant le père avec ses cinq autres enfants. "Il les a alors étranglés un après l'autre puis traîné leurs dépouilles dans la cour", a ajouté ce responsable de la police.

Tradition mystique et populaire

Pratique centenaire enracinée dans une tradition mystique et populaire, la magie noire demeure l'apanage des 'pirs', des chefs de confréries musulmanes, et des 'aamils', des sorciers de village, au Pakistan.

Ces enchanteurs continuent d'envoûter les foules malgré le désaveu de l'orthodoxie musulmane outrée de voir ces hommes se prendre pour des "saints" et par ce mélange entre Coran et superstition.

Cette tradition est particulièrement ancrée dans les villages du Sind, province méridionale dont Karachi est la capitale.

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